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    Le 14 août 2009, "CBS" a diffusé le concert que Neil Diamond a donné au Madison Square Garden de New York (Hot August Night) le 12 août 2008. L'émission a présenté les moments essentiels d'une de ses plus mémorables performances de ces dernières années. Des images hors concert ont été également diffusées, dont  notamment la récente visite de Neil Diamond dans sa ville natale, Brooklyn.

     

     

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  • Bio

     



     

     

     

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    Auteur,compositeur, interprète et acteur, Neil Diamond est une pointure de la pop musique dont la carrière s’étend des années 60 à aujourd’hui. Vendeur de plus de 115 millions d’albums, en 2001, il est le troisième plus gros vendeur de disques avec Elton John et Barbra Streisand. En mai 2005, il a vendu plus de 120 millions d’albums, dont 48 aux seuls USA. Malgré un moindre succès depuis les années 80, Diamond continue à tourner avec un succès renouvelé et ses chansons d’être réenregistrées par une foule de nouveaux talents.

    1940'-1950'


     

    Neil Leslie Diamond est né le 24 janvier 1941, à Coney Island, dans le secteur de Brooklyn (New York), dans une famille de commerçants d'origine juive et russo-polonaise. Son père s'appelle Akeeba (Kieve) Diamond, et sa mère Rose Rapoport. Ses grands-parents maternels étaient Neil Abraham et Molly Rapaport, qui ont émigré de Russie. Ses grands-parents paternels étaient Abram et Sadie Diamond, qui ont émigré de Pologne. Son frère, Harvey Diamond, naît à Brooklyn, New York le 19 janvier 1943. En 1945, la famille s'installe à Cheyenne, Wyoming, où Kieve est stationnée dans l'armée américaine.

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                                                                                        Neil et son frère Harvey, au centre

    En 1956, Rose et Kieve déménagent à Brighton Beach, Brooklyn. Neil adore les films de cowboys chantants de l'époque. Il écrit sa première chanson, "Hear Them Bells." A l'automne, Neil entre à l'école Abraham Lincoln de Brooklyn. il y pratique l'escrime, et participe à des spectacles musicaux avec une chorale, où il côtoie une certaine Barbra Streisand. En janvier 1957, Neil reçoit sa première guitare en cadeau d'anniversaire. En juin 1958, Neil est diplômé de la Abraham Lincoln High School. A l'automne, Neil entre à l'université de New York avec une bourse d'escrime. Il ne se console pas du décès de sa grand-mère, et décide d'engager des études de médecine, afin de découvrir un remède contre le cancer.

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                                                                              Harvey, Rose et Neil Diamond

     

     

    1960-1969 Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit


    Bon pragmatique, il ne résiste néanmoins pas aux offres d'une maison d'édition, qui lui propose de le salarier (à hauteur de cinquante dollars hebdomadaires) pour qu'il compose des chansons.

    Après une tentative en duo avec un copain de fac, Jack Packer, (Neil and Jack), et deux 45 tours anonymes, il entame dès 1962 une carrière solo chez Columbia et sort At Night et Clown Town, pas davantage couronnée de ventes satisfaisantes, malgré des critiques élogieuses. Viré de chez Columbia, il retourne écrire sur son piano droit au dessus du jazz-club le Birdland où jouèrent Mingus, Monk et Coltrane. Il se ménage une porte de sortie en entamant des études de commerce (qui sont rapidement classées sans suite).

    Il prend néanmoins le temps en 1963 d'épouser une jeune enseignante, Jaye Poser, avec laquelle il a deux enfants, Marjorie et Elyn.

    Diamond intègre alors le Brill Building (usine des faiseurs de tubes de l'époque), et offre ses mélodies à Jay and the Americans, ou The Monkees (dont il compose l'un des hits les plus importants, « I'm A Believer »et aussi A Little Bit Me, A Little Bit You, Look Out (Here Comes Tomorrow) et Love to Love, non sans avoir espéré au préalable enregistrer ces chansons pour son propre compte. Ses succès pour d’autres, Neil les avaient écrits pour lui, mais personne ne voulait les lui laisser chanter. Puis Diamond recouvre son indépendance, loue un petit local, le meuble d'un bureau et d'une machine à écrire, et...attend le client.

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                                                                            En studio avec Jeff Barry et Ellie Greenwich

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                          Jeff Barry et Neil

    En 1966 Diamond signe chez Bang Records. Ces titres, tous produits par les légendes du Brill Building Jeff Barry et Ellie Greenwich, les voient faire les chœurs sur certains titres. Solitary Man devient le premier tube de Diamond, qui double la mise avec « Cherry, Cherry » (et un premier album The Feel of Neil Diamond édité en 1966), puis commence à régulièrement se produire sur scène, en lever de rideau de The Who ou de Herman's Hermits. En 1969, Diamond divorce, et dans la foulée épouse Marcia Murphey, qui lui donne deux fils, Jesse et Micah.

    Se sentant restreint dans ses publications par son label, il se sépare de Bang Records, grâce à une faille dans son contrat. Mais celui-ci l’attaque en justice ; et ce n’est que des années plus tard, en 1977, qu’il aura gain de cause, récupérant aussi les droits de ses masters. Ce qui fait de lui, avec Genesis, Van Morrisson, David Bowie, Paul Simon, Michael Jackson, Pink Floyd, Bruce Springsteen, Queen ou Johnny Rivers, le propriétaire de ses droits d’édition ; ce que Johnny Hallyday n’a pas eu en quittant Universal pour Warner.


     

    1970-1979 Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit


    Passé chez MCA, il entame les années 70 avec un chapelet de hits notoires : "Cracklin' Rosie", "Holly Holy" et "Song Sung Blue" ou en 1971 "I  Am... I Said". Le jeune homme devient alors le compositeur du moment, chanté par rien moins qu'Elvis Presley : "Sweet Caroline", repris en français par Eddy Mitchell sous le titre de "Miss Caroline", et composé en l'honneur de Caroline Bouvier Kennedy, seul enfant survivant du président assassiné). Puis également pour le groupe de hard-rock britannique Deep Purple, "Kentucky Woman", Lulu, avec "The Boat That I Row" et même Cliff Richard pour "I’ll Come Running", "Solitary Man", "Girl, You’ll Be a Woman Soon", "I Got The Feelin’", et "Just Another Guy" qui feront sa gloire comme auteur-compositeur.

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                      Neil et Marcia Diamond avec leur fils, Jesse, dans la loge du Winter Garden Theater de New York avant le show (1972)

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    En août 1972, Neil joue sept concerts à guichet fermé au Greek Theatre de Los Angeles.  Il en sort un double album live enregistré le 24 août, "Love At The Greek : Hot August Night", meilleure vente de double album. Le plus beau concert... dans l'histoire du Greek Theatre, selon le Los Angeles Herald-Examiner reports.

    En octobre 1972, Neil effectue 20 représentations au Winter Garden Theater de New York City, ce qui le propulse au rang de Superstar. Peu de temps après, Neil commence une année sabbatique de plus de 3 ans, au cours de laquelle, dit-il, il prévoit «...d'étudier le piano... de découvrir le langage technique de la musique... et la lecture.

     

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             The Last Waltz (1978) : Dr John, Neil, Joni Mitchell, Neil Young, Rick Danko, Van Morrison, Bob Dylan et Robbie Robertson

     

    En 1973, la BO du film médiocre Jonathan Livingston Seagull (Jonathan le goéland) lui offre son plus gros score avec golden Globe et Grammy Award (meilleure musique de film de l'année) à la clé. Cas rare dans l'histoire du cinéma, c’est un triomphe mondial, alors que la pellicule en elle-même ne suscite que critiques et sarcasmes.

    Ensuite, Serenade, en 1974, avec Longfellow Serenade et I've Been This Way Before et, avant son apparition dans le film d’adieu du Band filmé par Scorsese, The Last Waltz, Beautiful Noise produit par Robbie Robertson, le guitariste du Band. Son apparition dans le film le verra interpréter Dry Your Eyes.

    En 1976, le chanteur enregistre Beautiful Noise, produit par le guitariste de The Band, Robbie Robertson, et la même année, une perquisition à son domicile de Bel Air met à jour quelques grammes de marijuana. Diamond s'engage alors dans une cure de désintoxication.

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                                                                      Duo avec Barbara Streisand : "You Don't Bring me Flowers" (1978)

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuitNeil et Gilbert Bécaud

    L'année suivante est l’occasion de retrouvailles avec Barbra Streisand, pour un duo sur You Don't Bring Me Flowers, tiré de l’album I'm Glad You're Here With Me Tonight qui atteint de nouveau les sommets des hit-parades.

    En 1979, on opère le chanteur d'une tumeur sur la colonne vertébrale, et il entame la même année une prolifique collaboration avec Gilbert Bécaud (leurs compositions communes, September Morn  et « Love on the Rocks », deviendront des nouveaux hits). Cette année voit également une nouvelle version de I'm a Believer.

     

    1980-1989 Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit


    En 1980, Neil Diamond joue dans le film "The Jazz Singer", pour lequel il obtient le Golden Globe du meilleur acteur principal.

    En 1982, il compose, en compagnie de son mythique collègue Burt Bacharach, « Heartlight » (vivement inspiré d'E.T. L'extraterrestre) qui lui occasionnera un procès, Spielberg étant hérissé par « le piratage » de son œuvre, sans autorisation.

    En 1983, le groupe britannique UB40 connaît un énorme succès grâce à un arrangement reggae de la composition de Diamond « Red Red Wine ».

    En 1987, il interprète l'hymne national américain lors de la finale du Super Bowl (championnat de football).

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    Neil et Lucie Arnaz (The Jazz Singer)

     

     

    1990-1999 Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple
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    Tournée promo de l'album "Lovescape"

    Durant les années quatre-vingt-dix, s'il poursuit une intense activité de showman, il participe à de nombreuses opérations caritatives, et n'oublie pas le chemin des studios (six albums et deux enregistrements consacrés à des chants de Noël en une décennie), Neil Diamond ne connaît plus les tubes de ses débuts.

    Son souvenir reste pourtant vif dans le cœur de ses fans, grâce à Urge Overkill qui enregistre en 1994, une version de « Girl, You'll Be A Woman Soon » pour le compte du film Pulp Fiction de Quentin Tarantino.

    En 1995, Neil Diamond met un terme à son deuxième mariage. Depuis 1996, il entretient une relation avec une Australienne, Rachel Farley.

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    2000-2009 Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple
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    En 2000, Johnny Cash distille dans l'un des ses ultimes enregistrements une version de "Solitary Man". Smash Mouth reprend "I’m a Believer" sur leur album éponyme en 2001 ; et le groupe finlandais HIM encore "Solitary Man".

    En novembre 2005, l'album "12 Songs", produit par Rick Rubin (Run DMC, Red Hot Chili Peppers mais également responsable des derniers albums de Johnny Cash), et partiellement enregistré en compagnie de Brian Wilson, le montre au mieux de sa forme depuis des années (#4 au Billboard). Et est salué par les critiques.


    En studio avec Rick Rubin

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    Et, depuis 2007, le succès des tournées mondiales coïncide de nouveau avec celui des albums, puisque le réseau satellite Sirius lance un canal Neil Diamond, le 28 avril 2008, juste après le lancement de Home Before Dark qui grimpe dans le top 5 du Billboard US et # 1 en Angleterre. Le 6 mai 2008, l'album, de nouveau produit par Rubin, se classe simultanément en tête des charts américains (une première pour lui) et britanniques.

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    En 2009, Neil Diamond a été récompensé pour sa carrière lors de la cérémonie de remises des Grammy Awards où Jennifer Hudson, Coldplay et les Foo Fighters entre autres, lui ont rendu hommage et a été nommé aux Brit Awards 2009, au côté de Beck, Jay-Z, Kanye West et Seasick Steve dans la catégorie « Meilleur artiste international masculin ». Le 24 août 2009 sort le DVD et double CD "Hot august night/ NYC" enregistré live au Madison Square Garden en 2008 lors de sa dernière tournée.

    Le 13 octobre sortie du troisième album de Noël enregistré par Neil Diamond: " A cherry cherry christmas".

    A soixante-neuf ans, le chanteur est le plus vieil interprète à tutoyer les sommets des classements. A ce jour il a vendu plus de 125 millions de disques. Manifestement, Neil Diamond est de retour en ville.

    Image hébergée par 
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    Neil Diamond

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    Neil Diamond, 2007
    Informations générales

     


    Nom de naissance
    Surnom
    Né le
    Origine
    Genre
    Professions
    Instruments
    Années actives
    Labels



    Neil Leslie Diamond
    The Elvis juif
    24 janvier 1941
    New York City, États-Unis
    Rock, Pop, Folk,
    Auteur-compositeur, interprète, acteur
    Chant, guitare, piano
    1958-jusqu'à ce jour
    Bang, UNI, MCA, Britannique

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    Site : neildiamond.com


      

    Visit Song Sung Blue Club

     

     

     

     

     





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  • "The
    Wanderer"

     

     

     



     

     

    The Wanderer

     

    Pendant que U2 enregistraient "Zooropa", Bono s'aperçut que Johnny Cash devait donner un concert à Dublin. Ils profitèrent de son passage pour enregistrer en studio avec lui. Il suffisait de demander si "L'homme En Noir" pouvait leur consacrer quelques heures.

    "Si tu imagines l'album dans son décor, cet endroit, Zooropa, explique Flood (1), juste au moment où tu t'attends à finir l'album, tu vois débouler quelqu'un, complètement extérieur au truc, qui fait ses commentaires. C'est comme un point final. Ca projette une lumière totalement différente sur la conceptualisation du disque."

     

    Le morceau s'intitulait "Johnny Cash On The Moon" (Johnny Cash Sur La Lune). Mais Bono savait ce qu'il voulait faire avec ses paroles. Il pensait à l'Ecclésiaste, qui se traduit par le "Prédicateur". Ce fut le premier titre. The Edge suggéra que le morceau s'intégrerait mieux au reste de l'album s'il s'intitulait "The Wanderer" (Le Vagabond). Bono ne trouva rien à redire, d'autant que l'envie de parcourir le monde ne l'avait pas quitté.

    Le groupe voulait terminer l'album sur un gag musical. Ils se mirent dans la peau de l'orchestre qui anime les soirées dans les hôtels chics, pour finalement jouer quelque chose qui n'a rien à voir. The Edge amena les idées musicales. Eno (2) fit quelques suggestions. Mais l'accompagnement est dominé par la basse complètement absurde d'Adam qui sonne comme un programme Cordovox (3) , mutant sur une Casio bon marché. C'est diaboliquement efficace.

     

    Ca ressemble à une plaisanterie un peu facile -jusqu'à ce que Johnny Cash ouvre la bouche. Le résultat est à la fois impressionnant et inquiétant. Le contraste entre l'accompagnement de pacotille et la voix monumentale de Cash donnent à l'ensemble une puissance bizarre tout à fait appropriée.

    C'est l'histoire d'un prédicateur qui part en voyage initiatique et s'inflige toutes sortes d'expériences : connaissance, sexe, or, tout ce qui est à sa portée, il le prend. Le décor est un monde surréaliste, post-nucléaire, genre "Paris, Texas", où loyauté, foi et honneur ont disparu. Bono pensait à Flannery O'Connor (4) -à sa manière de décrire avec humour, sympathie et amour, les américains les plus étranges et leur religion en kit.

    "Je suppose que dans notre tableau, je veux avoir ce genre de fêlé, expliquait Bono a John Waters (5), qui part sauver le monde tout en voulant en profiter."

     

    En disant ce genre de chose, Bono pourrait bien décrire une chanson sur lui-même. D'une certaine façon, c'est ce qu'il fait. Mais Johnny Cash a des réserves. Il n'aurait pas aimé le coup de fil de "The Fly" en cavale à son pauvre partenaire délaissé, dans "Archtung Baby". Il n'aurait pas aimé non plus l'escroc tombé dans le caniveau à six heures du matin, et qui ne retrouve plus son chemin, dans "Trying To Throw Your Arms Around The Word" (essayant d'embrasser le monde). Ou encore le type de "Ultraviolet (Light My Fire)", "Ultraviolet" ('"Eclaire Moi Le Chemin"), qui a parfois l'envie de passer l'arme à gauche, d'avoir tout faux -le salaud ! Pas à ce moment de la vie. Et il n'a jamais aimé chanté ce passage de 'The Wanderer" : "I went out for the paper / Told her I'd be back soon" 'Je suis sorti acheter les journaux / Lui ai dit que je serai rentré pour midi". C'était du Bono tout craché. La même impatience. L'envie de mettre les bouts. Le besoin d'être irresponsable.

    "Il laissait ce couplet de côté, parce qu'il le voulait plus tragique, raconte Bono. Moi, j'ai toujours aimé ça, vous savez, la bouteille de lait, les journaux et salut. Il doit accomplir l'oeuvre de Dieu. Il recherche aussi le savoir et l'expérience. Il est en tournée [rire]."
    ...

    Extrait de "L'Intégrale" de Niall Stockes, paru en 1997

    (1) Producteur
    (2) Producteur
    (3) Ampli
    (4) écrivain américaine
    (5) réalisateur et acteur américain 


    __________________________________________________________________

     

     

    Bono : J’ai eu beaucoup de figures du père dans ma vie. Ca ferait une sacrée liste ! Mais tout en haut de cette liste figure Johnny Cash, pour qui nous avons écrit cette chanson. Nous l’avons persuadé de venir la chanter avec nous, pour finir l’album avec The Wanderer. J’ai tiré des paroles du livre de L’Ecclésiaste dans l’Ancien Testament, aussi appelé Le Prêcheur. C’est l’histoire d’un péché intellectuel : le prêcheur veut connaître le sens de la vie et tente pas mal de choses. Il s’essaye à la connaissance, s’éduque, lit tous les livres, mais cela ne lui va pas. Il s’initie au voyage, visite tous les pays, mais rien n’y fait.  Il se laisse aller au vin, aux femmes et à la chanson, et rien de plus.   Tout ce qu’il voit n’est que vanité sans but.  Quand vous lisez ce livre, vous pensez : «Je me demande ce qui le branche vraiment !»  Et la phrase la plus belle est :  « Il n’y a rien de mieux pour l’homme que de boire et manger,  afin de prendre du plaisir à son travail. »  Aimez votre boulot, voilà la morale de l’histoire : il faut aimer ce qu’on fait. http://www.acte2photo.com/site/dossmarkseliger/pics/JohnnyCash.jpg

    Cette  chanson  est  l’antidote au manifeste de  Zooropa,  qui prône l’incertitude.  Même si  l 'album débute sur  « I don’t have a compass, I don’t have a map » - en gros, je ne connais rien, mais j’accepte cet état d’incertitude -, The Wanderer propose une solution possible. L’ensemble de l’album tend à affirmer qu’il faut apprendre à vivre dans l’incertitude, et parfois se laisser guider par elle. J’ai essayé de résoudre des problèmes de phrasé dans les paroles de la chanson, et Johnny l’a arrêté : « Non, j’aime quand les rythmes sont irréguliers. Je veux de l’incertain. » Une belle leçon de la part de ce maître. Et entendre la voix de ce vieux loup de mer au-dessus d’un instrumental électronique est une juxtaposition rare et une des meilleurs choses que nous ayons jamais faites.
    ...

    Extrait de U2 by U2, paru en 2006

    http://www.audiable.com/Resources/Titles/84626100690450/Images/84626100690450S.gif
    ________________________

     

     

       "The Wanderer" figure sur l'album de U2 "Zooropa" sorti en 1993

      

     

     



     


     

       1. Zooropa - 6:32
       2. Babyface - 4:02
       3. Numb - 4:20
       4. Lemon - 6:58
       5. Stay (Faraway, So Close) - 4:58
       6. Daddy's Gonna Pay For Your Crashed Car - 5:20
       7. Some Days Are Better Than Others - 4:17
       8. The First Time - 3:45
       9. Dirty Day - 5:24
      10. The Wanderer - 5:42


     

     

    Lyrics
    (Bono/U2)

     

    The Wanderer

    I went out walking through the streets paved with gold
    Lifted some stones, saw the skin and bones Of a city without a soul
    I went out walking under an atomic sky
    Where the ground won't turn and the rain it burns Like the tears when I said goodbye


    Yeah, I went with nothing, Nothing but the thought of you
    I went wandering

    I went drifting through the capitals of tin
    Where men can't walk or freely talk And sons turn their fathers in
    I stopped outside a church house where the citizens like to sit
    They say they want the kingdom But they don't want God in it
    I went out riding, down that ol' eight lane
    I passed by a thousand signs Looking for my own name


    I went with nothing, But the thought you'd be there too
    Looking for you

    I went out there in search of experience
    To taste and to touch and to feel's as much As a man can before he repents
    I went out searching, looking for one good man
    A spirit who would not bend or break Who could sit at his father's right hand
    I went out walking with a bible and a gun
    The word of God lay heavy on my heart I was sure, I was the one
    Now Jesus, don't you wait up, Jesus, I'll be home soon
    Yeah, I went out for the papers Told her I'd be back by noon

    Yeah, I left with nothing But the thought you'd be there too
    Looking for you
    Yeah, I left with nothing Nothing but the thought of you
    I went wandering

    http://blogsimages.skynet.be/images_v2/002/548/735/20070916/dyn006_original_300_210_gif_2548735_fd5213571d66cfeea08af97f6fd7380b.gif


    Le Vagabond


    Je suis parti marcher  à travers les rues pavées d’or
    J’ai soulevé des pierres et y ai vu les os et la peau d’une ville sans âme
    Je suis parti marcher sous un ciel atomique
    Où le sol ne bouge pas et où la pluie brûle comme les larmes quand je dis au revoir

    Oui je suis parti sans rien, seulement en pensant à toi
    Je suis parti errer

    Je suis parti à la dérive dans les capitales d'acier
    Où les Hommes ne peuvent parler et marcher librement et où les fils dénoncent leurs pères
    Je me suis arrêté devant une chapelle où les citoyens aiment s’asseoir
    Ils disent qu’ils veulent le Royaume mais qu’ils ne veulent pas que Dieu y soit
    J’ai roulé le long de cette vieille voies 8
    Je suis passé devant un millier de panneaux en y cherchant mon propre nom

    Je suis parti sans rien, juste en pensant que tu serais là toi aussi
    A ta recherche

    J’y suis allé en quête d’expériences
    Pour goûter, toucher, ressentir, autant qu’un Homme le puisse avant de se repentir
    Je suis parti à la recherche, dans l’espoir de trouver un homme bon
    Un esprit sans failles et sans travers, qui se tiendrait à la droite de son père
    Je suis parti marcher avec une Bible et un fusil
    La parole de Dieu pesant lourd dans mon coeur, j’étais sûr d’être l’Elu
    A présent, Jésus, ne m'attends pas plus longtemps, Jésus, je serai bientôt à la maison
    Oui je suis sorti chercher le journal, lui ai dit que je serais de retour avant midi

    Oui je suis parti sans rien juste en pensant que tu serais là toi aussi
    A ta recherche
    Oui je suis parti sans rien seulement en pensant à toi
    Je suis parti errer

     

    “Hello, I’m Johnny Cash,
    Hello Ireland, Hello Dublin.”

    Johnny cash à l'Olympia Theatre de Dublin en 1993


     

    Voir également la version de U2 dans la rubrique "U2" : "Vidéo : The Wanderer"

     

     

    Gifs Animés Musique (76)


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